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00:00 C'est un acte quand même régrettable que nous avons constaté ce matin,
00:05 parce que comme vous le savez, je reste convaincu que ces avocats reviendront à l'émergentiement.
00:15 Mais faudrait-il que la position du département est une position qui ne bougera pas d'un nyota,
00:21 dans la mesure où, comme vous le savez par principe, un avocat qui est constitué par des accusés,
00:29 bénéficie de ce qu'on appelle la convention d'honoraires avec l'accusé.
00:33 M. Paul Yomba a été constitué par M. Toumba,
00:38 ça veut dire qu'entre les deux, il y a ce qu'on appelle une convention d'honoraires,
00:43 où il s'est engagé de le représenter et de le défendre.
00:46 Ça c'est valable pour tous les autres avocats.
00:48 Maintenant, s'il faut demander à l'État d'éloignement, là nous comprenons,
00:54 mais s'il faut demander à ceux que là où il y a déjà eu, si vous voulez,
01:00 une convention entre les accusés et leurs conseils, et exiger de l'État ce qui n'est pas le droit,
01:07 je crois que c'est une aberration.
01:09 Je pense que ces avocats reviendront à l'émergentiement.
01:13 Mais en ce qui nous concerne, nous n'avons pas fermé la porte du département
01:18 et que nous avons eu une première discussion avec le bâtonnier qui a compris le fond du problème.
01:23 Parce que quand ils disent qu'ils n'ont pas de charges confortables par rapport à la théorie du procès,
01:30 nous, nous avons envoyé les charges confortables, parce que nous, nous nous disons
01:34 qu'il faut mettre toutes les parties dans les conditions les meilleures.
01:38 Ils ont demandé des charges, vous pouvez aller aujourd'hui, ces charges là sont trouvées.
01:42 Ils demandent à ceux qu'ils soient pris en charge.
01:44 Nous nous disons qu'on ne peut pas les prendre en charge.
01:47 Ce que l'État peut faire, c'est de les accompagner parce qu'ils disent qu'ils ont un manque à gagner.
01:52 Ils ont abandonné d'autres procédures judiciaires pour se focaliser sur ce procès là.
01:58 Et ce qui est regrettable quand même dans leur demande, il parle de l'aide juridictionnelle.
02:04 C'est à dire qu'il faut quand même recadrer tout de suite pour dire que l'aide juridictionnelle,
02:09 ce n'est pas pour les avocats.
02:11 L'aide juridictionnelle pour des personnes dont le revenu ne les permet pas de s'offrir le service d'un avocat.
02:18 Et que l'aide juridictionnelle obéit à des conditions.
02:21 Lorsqu'une personne constitue un avocat, si cette personne est dans l'incapacité de trouver les moyens financiers pour payer les honoraires de l'avocat,
02:32 cette personne là peut adresser une demande en bon et du forme au président du tribunal
02:38 pour lui demander tout simplement à ceux qu'ils puissent bénéficier de l'aide juridictionnelle.
02:42 Mais ce qui est regrettable c'est que l'avocat lui-même demande l'aide juridictionnelle.
02:46 L'aide juridictionnelle, ce n'est pas pour les avocats.
02:48 L'aide juridictionnelle c'est pour les parties au procès.
02:51 Aujourd'hui, les indigènes, aujourd'hui, l'Igcsi a beaucoup de dossiers.
02:56 J'ai dit que les maïsras vont continuer à vider d'autres dossiers.
03:02 Il n'y a pas de péril en la main.
03:04 Pour moi, il n'y a pas de problème par rapport à ça.
03:06 Ce n'est pas le seul dossier du 28 états qui constitue aujourd'hui le dossier de justice.
03:11 Les maïsras vont continuer à statuer dans les affaires.
03:15 Ça va continuer. Nous, nous sommes disposés.
03:18 S'ils viennent vers nous, nous ne fermons pas les portes.
03:21 Nous descendrons avec eux.
03:23 Puisque dans tous les cas, ce qu'ils ont demandé, on ne peut pas demander à l'État ce que l'État ne doit pas payer.
03:31 Les assistances financières, nous les faisons dans la mesure des limites de la capacité que nous avons.
03:36 Mais en perdant ça, je suis désolé, le département de la justice ne s'associera pas à une telle démarche.
03:42 Ce n'est pas pour nous un problème. C'est une solution qui va se trouver à l'interne avec le bâtonnier.
03:48 Nous continuons à croire qu'ils prendront en compte la situation des accusés.
03:53 Si les tumbas et les dadis écrivent au département de la justice pour dire que nous sommes dans l'incapacité de payer nos avocats, là la donne va changer.
04:01 Ça c'est différent que d'exiger le département de la justice, il faut nous payer des honoraires.
04:05 Non, il revient aux inquiets de nous dire qu'ils sont dans l'incapacité et dans lequel cas le régime juridique va changer.
04:11 Encore une fois de plus, c'est un problème qui va se résoudre à l'interne.
04:16 Pour moi ce n'est pas un problème. Le dossier du 28 septembre, il y a un volet déjà qui est en instruction.
04:22 Ça ne tombe pas dans de bonnes oreilles que les choses soient suspendues.
04:26 Mais encore une fois de plus, nous trouverons la solution par rapport à ça.
04:29 Mais l'État ne doit absolument à personne, je le dis, je le réitère, parce que ce sont des avocats constitués par les parties, c'est aux parties de payer.
04:39 Si les parties disent maintenant qu'elles ne peuvent pas payer, l'État pour les assurer leur défense, on prendra le relais.
04:46 Donc il faut que cela soit vraiment clair et je crois que même si vous qui n'êtes pas, en tout cas espère à la matière, vous comprendrez aisement par là que nous sommes disposés à aller vers une solution, mais pas n'importe laquelle. Je vous remercie.