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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Agnès Bonfillon du 08 mai 2025.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Agnès Bonfillon sur RTL.
00:07Et je salue l'arrivée de Laurent au 3210, mon cher Laurent, bonjour.
00:11Oui, bonjour M. Brunet, bonjour Mme Bonfillon.
00:13Bonjour Laurent.
00:14Où êtes-vous Laurent ?
00:16Dans l'heure, à DREU, toujours.
00:18À DREU.
00:19En ce 8 mai 1945, jour où l'on célèbre la paix dans le monde,
00:25il y a des guerres un peu partout.
00:26Est-ce que vous avez peur de l'extension des conflits,
00:30de la généralisation des conflits,
00:32de l'utilisation, de la tentation de l'utilisation de l'arme nucléaire par certains ?
00:36Peur pour quoi faire ?
00:38La peur n'amène qu'à faire des bêtises qui vous sont préjudiciables par la suite.
00:41Il faut prendre les problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent.
00:44Ça a été toujours ma philosophie dans ma vie.
00:46Pour l'instant, tant que rien ne se passe,
00:48d'autant que j'étais dans le nucléaire dans l'armée française à l'époque,
00:51donc je sais parfaitement à quoi m'en tenir à ce niveau-là.
00:54J'appliquerai ce que j'ai appris.
00:56Ça n'a pas changé comme principe de fonctionnement.
00:58Le nucléaire fonctionne toujours de la même façon.
01:01Voilà, Laurent est très clair.
01:02Lui, c'est un rationnel.
01:04Il est philosophe, mais surtout, c'est un rationnel.
01:08Avoir peur ne sert à rien.
01:09Et comme on dit, avoir peur n'évite pas le danger.
01:11Restez avec nous.
01:12Vous nous appelez au 3210.
01:13Moi, j'ai besoin, avec vous, de parler quelques minutes,
01:16si vous voulez bien,
01:17de la peur de l'utilisation de l'arme nucléaire en 8 mai 45.
01:20Donc, parlons-en.
01:22Tout de suite, à 13h02, je me retourne vers vous, Agnès Bonfillon,
01:26pour le rappel des titres.
01:27C'était il y a 1h10 environ.
01:30Nouvelle fumée noire au Vatican.
01:32Et donc, pas de nouveau pape élu.
01:35Les cardinaux sont toujours enfermés dans la chapelle Sixtine,
01:39avec deux nouveaux tours prévus cet après-midi.
01:42Et donc, une nouvelle fumée.
01:44Enfin, d'après-midi, vers 18h, noire ou blanche.
01:48Nous verrons 47 interpellations lors des incidents en marge de la qualification parisienne
01:53pour la finale de la Ligue des champions hier soir à Paris.
01:56Il n'est absolument pas question d'employer le terme de « chaos »,
02:00nous a dit Laurent Nunez.
02:01Le préfet de police de Paris était l'invité de RTL.
02:05Et puis, Auchan annonce la fermeture de 25 de ses supermarchés en Espagne.
02:09Cela va se traduire par plus de 700 suppressions de postes.
02:13Une décision qualifiée de difficile, mais nécessaire par le groupe.
02:18La météo, Peggy Broch, encore bien mitigée cet après-midi ?
02:22Oui, c'est vrai qu'on a un ciel qui va changer tout au long de l'après-midi
02:26entre passages nuageux, éclaircies, des averses.
02:29Alors, certains peuvent passer à côté des averses,
02:31mais globalement, le risque est bien là,
02:32de la côte atlantique jusqu'aux frontières de l'Est.
02:35Des averses localement orageuses sur les Alpes du Sud, comme sur les Pyrénées.
02:39On va conserver quand même de belles éclaircies sur l'extrême sud du Pays-Basque,
02:42au Midi-Toulousain, jusqu'au littoral de la Méditerranée.
02:44Et puis, on ne devrait pas avoir d'averses au nord de la Seine.
02:48Sur le centre du pays, en allant vers l'Île-de-France et les frontières du Nord,
02:52entre nuages et éclaircies, le tout sous des températures qui remontent légèrement.
02:56On se rapproche tout doucement des normales de saison,
02:58même si on n'y est pas encore partout.
03:0015 à 19 au nord, 18 à 21 au sud, 21 cet après-midi,
03:03à Perpignan comme à Marseille.
03:05Merci, Péguy.
03:07Midi, 14h.
03:09Les auditeurs ont la parole.
03:11Avec Agnès Bonfillon et Éric Brunet.
03:13Les auditeurs ont la parole.
03:15On est avec Laurent.
03:15On sera dans un instant avec Frédéric, avec Marisol.
03:19Laurent, je n'ai pas envie de faire peur aux gens.
03:21C'est absurde.
03:22Mais j'aime bien aussi qu'on parle des vrais sujets.
03:25Deux puissances sont en conflit.
03:27En ce moment, ce sont deux pays nucléaires.
03:29Le Pakistan et l'Inde.
03:30Laurent, bon, voilà.
03:31Et puis par ailleurs, ça fait des années, vous avez raison.
03:35Ça fait des années qu'ils se saluent à coups de canon tous les matins.
03:38Open Jab ou autre.
03:39J'ai assisté d'ailleurs à cette cérémonie qui est assez incroyable.
03:43Laurent, deuxième chose, les renseignements américains,
03:46on dit de façon assez récente, on dit,
03:49oui, selon nos informations,
03:50je n'ai pas eu besoin d'eux pour...
03:52Poutine a songé, fin 2022,
03:56à utiliser l'arme nucléaire, l'arme atomique,
03:59contre Zelensky, enfin, contre l'Ukraine.
04:03Oui, contre l'Ukraine.
04:04Je dis ça.
04:06Je dis ça, il ne s'agit pas de faire peur aux gens.
04:08Après tout, ça peut faire partie d'une forme de chorégraphie diplomatique,
04:12politique et militaire de la part de Poutine.
04:14Mais enfin, des menaces nucléaires,
04:15il faut quand même les prendre un peu au sérieux, Laurent.
04:17Tout à fait.
04:18Mais alors, j'avais eu l'occasion,
04:20avec un autre interlocuteur chez vous à l'époque,
04:22de dire que ce ne sera que du ponctuel,
04:23ce sera du tactique.
04:25Et pas de la vitrification de masse.
04:27Alors, rassurez-vous, j'étais dans la partie de l'armée française...
04:30Enfin, une arme nucléaire tactique
04:31qui tombe sur une ville ukrainienne,
04:34ça fait des centaines de milliers de morts.
04:3720 km², nous on balançait ça,
04:39on était censé balancer ça à 120 km,
04:42et ça vous bloque 20 km² de votre front,
04:45vous êtes tranquille.
04:46Oui.
04:46C'est inoccupable par personne.
04:48Le but d'une guerre, on le voit actuellement en Ukraine,
04:50c'est d'occuper le terrain.
04:51Si votre terrain n'est pas utilisable,
04:53ça sert à quoi de l'avoir conquis ?
04:56Vous bloquez des troupes, c'est tout.
04:58Mais ce que vous dites, c'est qu'après l'utilisation d'une arme nucléaire,
05:01l'armée russe ne pourrait pas y poser un pied.
05:04Ni eux, ni les autres.
05:07C'est le but du jeu.
05:09C'est du tactique.
05:10Oui, mais Laurent, vous rationalisez,
05:13mais le monde devient tellement fou,
05:15tellement fou, il y a des guerres partout.
05:17Les outils, les indiens, les pakistanais,
05:21les russes, Zelensky,
05:24il y a des guerres partout en Afrique,
05:25il y a des guerres...
05:27Je sais bien, mais on avait le Vietnam à l'époque,
05:29enfin vous en avez parlé récemment,
05:31moi aussi j'ai des souvenirs comme vous étant gosse,
05:33de voir les sacs qui partaient avec les hélicoptères, etc.
05:37Donc des guerres, il y avait le Biafra en même temps,
05:39donc rien de nouveau sous le soleil.
05:42De toute façon, l'homme ne peut faire que du mal à son prochain.
05:45Enfin, je suis très noir,
05:48mais l'homme est un loup pour l'homme, disait Hobbes,
05:50mais je ne vois rien de nouveau sous le soleil.
05:54Ce qui est très intéressant, en revanche, actuellement,
05:56c'est de voir le rôle de la Chine.
05:58Parce que je pense que la Chine est derrière,
06:00ils freinent les deux pieds pour dire à la Poutine,
06:02attention, si tu utilises la saloperie,
06:04tu vas t'en reprendre une double dose.
06:07Ils n'ont aucun intérêt, eux non plus,
06:09à rentrer en conflit,
06:10parce qu'ils sont quand même borderline
06:12avec le Pakistan et l'Inde.
06:14C'est très intéressant de voir le rôle que va tenir la Chine.
06:18Et je pense qu'on a une carte à jouer au niveau Europe avec la Chine.
06:22Alors, ce n'est pas un pays blanc-bleu au niveau des droits de l'homme, etc.
06:24Mais c'est intéressant de les voir à l'œuvre.
06:30Laurent, est-ce que, selon vous,
06:32l'arme nucléaire reste encore simplement de la dissuasion
06:36ou au contraire, comme on le dit avec Eric depuis tout à l'heure,
06:39on a l'impression quand même que les choses évoluent ?
06:41Comme je vous le disais, le nucléaire fonctionne toujours de la même façon,
06:45c'est le principe de base.
06:45Mais Laurent, ne dites pas ça,
06:47parce que j'ai compris que vous avez travaillé jadis dans le nucléaire,
06:50mais le nucléaire, on n'en parlait pas.
06:53Vous n'avez jamais vu, à l'époque de Kennedy,
06:56de Lyndon Johnson, de Nixon,
06:58un président américain qui dise,
06:59hé, hé, on a des bombes atomiques,
07:01attention, si vous nous embêtez, on va les sortir.
07:03Maintenant, c'est un truc que Poutine ou que ses ministres
07:07sortent à peu près toutes les semaines.
07:09Attention, on a une arme nucléaire,
07:11c'est nouveau !
07:13D'assises, grosse propagande !
07:15Oui !
07:16Attendez, Alexandre Melnick,
07:19c'est un élément nouveau, ça,
07:21la fin du tabou dans l'expression verbale.
07:25Dans, voilà, les Russes en parlent beaucoup,
07:28du coup, même nous, occidentaux, français,
07:31ils nous arrivent de faire des manœuvres
07:33pour montrer, plus discrètement là,
07:35on n'en parle pas,
07:36mais pour montrer qu'on est prêt.
07:38Enfin, il y a une espèce de montée en gamme
07:40dans l'expression verbale
07:42et dans la démonstration en matière de nucléaire militaire.
07:45Avant, on était discret, maintenant, les moins.
07:47C'est le danger, finalement.
07:49Le danger, c'est la désinhibition du langage.
07:52Parce qu'avant, le nucléaire existait,
07:55mais on n'en parlait pas,
07:56c'était une sorte de tabou.
07:58Donc, à leur dernière, ultime arme.
08:01Aujourd'hui, on parle du nucléaire
08:02comme on parle de la météo, finalement.
08:04Et ce qui est extrêmement dangereux,
08:07ce que le nucléaire, ça relève de l'irrationalité
08:10qui a déjà été évoquée à l'antenne.
08:13Et on vit aujourd'hui dans un monde irrationnel, aujourd'hui.
08:16C'est les passions qui se déchaînent.
08:18Donc, du coup, le nucléaire,
08:20ça appartient à l'époque actuelle.
08:24Mais en même temps,
08:25il faut réinitialiser aussi notre langage.
08:27Parce qu'aujourd'hui, les guerres sont de plus en plus possibles.
08:30Ils font partie de l'ADN de notre époque,
08:33tout simplement parce que les armes offensives
08:37coûtent aujourd'hui beaucoup plus cher
08:40que les armes défensives.
08:42Parce que, par exemple,
08:42un missile qui coûte énormément,
08:44qui coûte très cher,
08:45peut être aujourd'hui démoli par un drone,
08:47je ne sais pas moi,
08:48250 euros.
08:50Donc, à l'époque où ce phénomène se produit...
08:53qui coûte un million d'euros,
08:54de dollars,
08:55peut être détruit par un drone,
08:57qui ne coûte même pas 1 000 euros.
08:58Voilà.
08:59Et après, peut-être,
09:00il y aura quelqu'un,
09:01un homme individuel,
09:02qui pourrait déclencher une guerre
09:03à titre personnel.
09:04Donc, c'est ça,
09:05le danger du XXIe siècle,
09:06l'irrationnel.
09:07Un monde, voilà,
09:07un monde irrationnel,
09:08et pourtant,
09:09auquel on s'habitue,
09:10et nous sommes avec Frédéric,
09:12qui nous appelle de Beyrouth.
09:14Bonjour, Frédéric.
09:14Bonjour.
09:15C'est très, très...
09:16Bonjour, merci de nous appeler,
09:17parce que c'est très important
09:18d'avoir votre témoignage.
09:21Avec plaisir.
09:22Est-ce que vous diriez, vous,
09:24par rapport à ce que vous vivez,
09:26en ce moment,
09:27et les attaques israéliennes,
09:30les bombardements israéliens,
09:33que, ben oui,
09:34on s'y habitue aussi ?
09:35Oui, oui, c'est tout à fait ça.
09:37Malheureusement,
09:37on se fait à tout,
09:39et on est pourtant dans une période
09:41où on devrait être en cessez le feu.
09:43Ça a été décidé fin novembre,
09:46mais, bon,
09:47on voit au quotidien
09:47que M. Netanyahou fait ce qu'il veut,
09:50et que les drones,
09:51c'est devenu le quotidien,
09:51donc, on ne fait même plus attention.
09:54On a cette espèce de bruit de tondeuse
09:56au-dessus de nos têtes,
09:57et voilà, on le fait avec.
09:58C'est énervant,
09:59mais c'est comme ça.
10:00Alors là, la capitale du Liban,
10:03on parle de cessez le feu.
10:05On se souvient tous,
10:06je recontextualise,
10:07du Hezbollah au sud Liban,
10:09qui envoyait des bombes sur Israël.
10:12La riposte d'Israël,
10:14Israël qui a riposté de façon massive,
10:16y compris jusqu'à la capitale du Liban,
10:19Beyrouth.
10:19Vous me dites que là,
10:21au quotidien,
10:22pour vous,
10:22qui habitez Beyrouth,
10:23Libanais,
10:24c'est tous les jours,
10:25vous entendez soit des drones,
10:28soit des bombardements,
10:30Israéliens sur Beyrouth.
10:32Exactement.
10:32Dimanche dernier,
10:33on a eu encore,
10:33bon alors,
10:34on a été prévenus,
10:35c'est très gentil,
10:36ils préviennent demi-heure à l'avance
10:37en disant,
10:38évacuez ce quartier,
10:40ce bâtiment particulièrement,
10:41qui crée un mouvement de peur,
10:43de masse,
10:44les gens qui courent dans tous les sens
10:45et qui veulent fuir,
10:48mais voilà,
10:49mais ça continue,
10:51donc c'est le feu,
10:52c'est la théorie,
10:53mais dans la pratique,
10:53on en est loin.
10:54Et est-ce qu'il vous arrive encore
10:55d'avoir peur, Frédéric,
10:57malgré cette habitude
10:57que vous nous décrivez ?
10:59Alors,
10:59moi je remarque,
11:00je pensais ne pas avoir peur,
11:02justement,
11:02quand je suis à Beyrouth,
11:03je suis plutôt fataliste,
11:05et bon,
11:05je me dis,
11:06voilà,
11:06c'est comme ça,
11:07mais j'ai remarqué
11:07qu'en sortant ma première sortie
11:10après la fin de la guerre,
11:12entre guillemets,
11:12je suis partie en week-end
11:13à Istanbul,
11:14et le moindre bruit,
11:15une voiture qui fait un bruit,
11:17une porticlaque,
11:18je me suis surprise
11:19à sursauter,
11:21chose que je ne faisais pas
11:22avant,
11:23forcément,
11:23mais je remarque
11:24que je suis sensible,
11:25voilà,
11:25c'est un bruit fort,
11:26ça va me faire réagir
11:27d'une façon que je n'avais pas
11:29forcément avant la guerre.
11:31Dites,
11:31on vous parle aujourd'hui,
11:33Frédéric,
11:34parce qu'avec Agnès Bonfillon,
11:35on a décidé ce matin,
11:37à propos du 8 mai 45,
11:39d'aborder le sujet autrement
11:41qu'en parlant des commémorations
11:43sur les Champs-Elysées,
11:45et je trouve que c'est un bon axe,
11:47ces Français
11:48ou ces francophones
11:49qui sont dans le monde,
11:51en ce 8 mai 45,
11:53et qui sont sous les bombes,
11:54ça doit vous faire un peu
11:55sourire jaune,
11:56comme on dit,
11:57vous,
11:58d'entendre à la radio
11:59que le 8 mai 45,
12:00en France,
12:00on parle de la paix,
12:01on célèbre la paix,
12:02Oui,
12:03c'est triste,
12:04c'est triste,
12:04parce que c'est vrai
12:05qu'on pensait
12:06qu'après la fin
12:07de la grande guerre,
12:09qu'on aurait pu
12:10vivre ça,
12:10et or,
12:11on voit que,
12:12comme vous l'avez dit avant,
12:13le Liban,
12:14c'est une chose,
12:14le Proche-Orient,
12:16mais que,
12:16voilà,
12:16l'Ukraine,
12:17l'Inde,
12:18Pakistan,
12:19le Yémen,
12:19enfin bon,
12:20ça peut partir
12:22dans tous les sens,
12:23et il y a quand même
12:24des hommes assez
12:25fous
12:27qui gouvernent le monde,
12:28et ça fait peur,
12:29effectivement,
12:29ça fait peur.
12:30Vous ne quitterez pas Beyrouth ?
12:31Vous ne quitterez pas Beyrouth ?
12:32Non, non, non, non, non,
12:33non, non, parce que,
12:36je vous dis,
12:36je suis fataliste,
12:37je me dis que,
12:38si ça doit m'arriver à Beyrouth,
12:39ça m'arrive à Beyrouth,
12:40mais ça peut arriver
12:41à quelqu'un qui prend le métro
12:42à Paris,
12:42qui s'est écrasé
12:43dans la rue,
12:45enfin je veux dire,
12:46voilà,
12:46je crois que quand son heure
12:48est arrivée,
12:48malheureusement.
12:49merci Frédéric,
12:51merci beaucoup,
12:5313h13 sur RTL,
12:55on continue à parler
12:56de cette paix
12:58dans le monde
12:59qui n'a jamais autant
13:00été menacée
13:01qu'en ce 80e anniversaire
13:03du 8 mai 45,
13:04à tout de suite.
13:05Contactez-nous gratuitement
13:06via l'appli RTL
13:07ou au 30 de 10.
13:0950 centimes la minute.
13:10Midi 14h,
13:13les auditeurs ont la parole
13:14avec Agnès Bonfillon
13:15et Éric Brunet.
13:17Et Victor,
13:17au standard,
13:19que nous rejoignons
13:20tout de suite,
13:20Victor D'Arcasse.
13:22Bonjour à Agnès,
13:23bonjour à tous.
13:24Quelques messages
13:25sur notre application RTL
13:26et sur notre page Facebook.
13:28Jérôme nous dit
13:29quand la guerre sera à Melun,
13:30comme disait notre cher Coluche,
13:32et bien là,
13:32ça m'inquiètera.
13:33Cécile sur l'application
13:34nous dit qu'elle a participé
13:35aux commémorations
13:36de sa ville ce matin
13:37et puis Marité,
13:38un message d'espoir.
13:39J'aimerais qu'on parle aussi
13:40de la paix
13:41et qu'on arrête de parler
13:42de la guerre
13:42en parlant de la paix.
13:44On apaise les esprits,
13:45on devient positif
13:46et qu'on arrête de dire
13:47qu'on vive pour la paix.
13:48Non, pour préparer la guerre,
13:49non, il faut préparer la paix.
13:50Il faut préparer la paix.
13:52Bon, très bien,
13:53très optimiste.
13:54Nous sommes avec Marisol,
13:56ma chère Marisol.
13:57Bonjour.
13:58Bonjour,
13:59bonjour,
13:59bonjour,
13:59je suis ravie de vous avoir.
14:00Bonjour Marisol.
14:01Vous êtes dans quel endroit
14:02de France ?
14:03Alors moi,
14:03je suis à Pau,
14:04chez M. Bayrou.
14:07Paloise.
14:07Quel temps fait-il d'ailleurs
14:09?
14:10Quel temps ?
14:10Ça va,
14:12il fait bon,
14:13il y a des nuages blancs,
14:14on ne peut,
14:14mais ça va,
14:15aujourd'hui ça va.
14:16Pour l'instant,
14:17on voit du soleil,
14:18des nuages blancs.
14:19Y a-t-il des commémorations
14:20à Pau ?
14:20Oui, bien sûr,
14:21pour ce 8 mai 45,
14:22pour ce 8 mai 2025.
14:23Comme ce n'est pas ma tasse de thé,
14:25je n'y suis pas.
14:26Ça ne vous intéresse pas
14:27les commémorations
14:28du 8 mai 45 ?
14:30Ce n'est pas que ça ne m'intéresse pas,
14:31mais moi j'en ai un peu assez.
14:32Si j'ai appelé,
14:33c'est justement pour signaler
14:34que, enfin moi j'ai 74 ans,
14:37j'ai 5 petits-enfants
14:38et ce sont les petits-enfants
14:40qui sont angoissés.
14:41Ils en ont accumulé des trucs,
14:43vous savez,
14:44entre le Covid
14:44et les commémorations,
14:46les trucs de la guerre
14:47sur les réseaux,
14:48partout.
14:48Moi je suis fille
14:49de réfugié espagnol
14:50et je peux vous dire
14:51que mon père
14:51il ne nous a jamais
14:52inculqué la peur.
14:53Il nous a aidé
14:54à regarder le lendemain,
14:57à vivre,
14:57à se réjouir
14:58de plein de choses.
14:59Aujourd'hui,
15:00c'est une catastrophe
15:01pour nos enfants
15:02et nos petits-enfants.
15:03Et moi je voudrais
15:04que la société
15:06se penche un peu là-dessus
15:07parce qu'il n'y a pas
15:08que les enfants
15:08et les petits-enfants
15:09parce que les profs aussi
15:10des fois,
15:10bon,
15:11alors je crois
15:12qu'il faudrait
15:13à l'école
15:14faire quelque chose
15:15pour rassurer
15:16tous ces enfants.
15:17Et sans inculquer
15:18la peur,
15:19Marisol,
15:20il est important
15:21quand même
15:21de se souvenir,
15:22de transmettre ?
15:24Ah non,
15:24mais ça je suis d'accord.
15:25Mais ça dépend
15:26comment c'est fait.
15:27Aujourd'hui,
15:28c'est la peur
15:28qui est transmise.
15:29Moi je vois,
15:30même autour de moi,
15:32j'ai des amis,
15:32ouais mais tu te rends compte
15:34qu'il faut stocker de l'eau,
15:35il faut stocker ceci,
15:36il faut stocker cela,
15:38parce que tu comprends,
15:39du jour au lendemain,
15:40depuis le confinement,
15:41de toute façon,
15:41on entend ça,
15:42les gens ont peur,
15:43les gens sont sensibilisés
15:44et maintenant,
15:46ils ont peur de tout.
15:47Et moi je suis désolée,
15:48mais moi je n'ai pas peur.
15:50Voilà.
15:50Il y a plein de séries
15:52sur les plateformes,
15:54Marisol,
15:55on appelle ça
15:55des séries apocalyptiques
15:57ou survivalistes
15:58où c'est la fin du monde,
16:01alors il y a des gens
16:01qui se sont enterrés
16:02dans des sous-sols
16:05et puis ils sortent,
16:06alors il y a des voitures
16:07rouillées partout,
16:08des immeubles détruits,
16:10des gens bizarres
16:11qui survivent
16:12et ça c'est la grosse mode
16:14et ça angoisse un peu,
16:15j'imagine,
16:15les jeunes.
16:16Mais comme il y a eu
16:17la mode des films d'horreur,
16:19ça joue aussi
16:20sur les ressorts
16:21de l'être humain.
16:22Maintenant c'est
16:22les survivalistes.
16:23Il faut les rassurer
16:24ces enfants.
16:25Moi j'ai des petits-enfants,
16:265,
16:27qui vont de 17 à 6 ans
16:29mais j'en ai un
16:30qui a 13 ans
16:30qui est hypersensible
16:31mais je vous assure,
16:33voilà,
16:34il faut les rassurer
16:35et pourtant mes enfants
16:36ils ne mettent pas
16:36de la télé,
16:37ils ne mettent pas
16:37les infos,
16:38voilà.
16:39Mais bon,
16:39les réseaux
16:40et les copains
16:41et les copines
16:41forcément ça influe quoi.
16:43Donc on pense
16:44à notre invité justement
16:45Alexandre Melnik,
16:46je rappelle que vous êtes
16:46expert en géopolitique,
16:48que vous êtes ancien
16:49diplomate à Moscou.
16:50Alexandre,
16:50vous écoutez Marisol
16:51de Pau,
16:52c'est dur
16:53parce qu'il faut
16:54à la fois
16:54les jeunes générations
16:55les informer,
16:56leur dire ce que c'est
16:57que la guerre,
16:58ce que ça a été
16:58qu'une dictature
17:00comme le Troisième Reich,
17:01ce que c'est
17:02qu'aujourd'hui
17:02des puissances
17:03qui menacent
17:04notre style de vie,
17:05la liberté
17:06à laquelle nous sommes
17:07tellement attachés
17:07à la démocratie
17:08et en même temps
17:09c'est vrai
17:09qu'il ne faut pas
17:10les jeunes consciences
17:12de 12 ans,
17:1313 ans,
17:1315 ans,
17:1417 ans,
17:1420 ans,
17:15il ne faut pas
17:16leur foutre la trouille
17:17toute la journée.
17:18C'est un équilibre
17:19difficile à trouver.
17:20Voilà,
17:21c'est un équilibre
17:22difficile à trouver
17:23comme vous dites
17:24mais ce qui a été dit,
17:27la peur,
17:27ça bloque.
17:28La peur,
17:29ça nous rend malheureux.
17:32Il faut ouvrir
17:32un nouvel horizon.
17:34Il faut toujours
17:34semer des graines.
17:36Il faut toujours dire
17:37que l'avenir
17:37nous appartient
17:38et c'est à nous
17:39de construire cet avenir
17:40dans ce monde
17:41où la seule certitude
17:42c'est l'absence
17:43de toute certitude
17:44où chaque individu
17:46peut aujourd'hui
17:47aller très loin
17:47et construire
17:49quelque chose
17:49parce que quand on parle
17:50de la peur,
17:52on parle de la
17:52destruction.
17:53Quand on parle
17:54de l'avenir,
17:55c'est de la construction.
17:57C'est-à-dire,
17:57c'est toujours le dilemme
17:58entre les deux.
17:59Et dans les enseignements
18:00à travers le monde,
18:01parce que je suis des étudiants
18:02du monde entier,
18:04je dis toujours
18:04aux Afghans,
18:05aux Nigériens,
18:07aux Suisses,
18:08aux Français,
18:09le monde vous appartient,
18:10vous devez le construire.
18:11Et ce monde-là,
18:13aujourd'hui,
18:13il doit être construit
18:14sur la base
18:15de la coopération,
18:17de l'interaction,
18:19sur la base
18:20de la paix.
18:21parce qu'en fait,
18:21on est toujours
18:22dans l'éternel dilemme
18:24qui a été glorifié
18:25par Léon Tolstoy,
18:27la guerre
18:27et la paix.
18:28Bon,
18:28et si aujourd'hui,
18:29on s'habitue
18:31à la guerre,
18:32il n'y a pas de fatalisme.
18:33Il n'y a pas de fatalisme
18:34de la guerre.
18:35La paix,
18:36ça doit être construit
18:37par qui ?
18:37Par nous.
18:38Quand ?
18:39À tout instant.
18:40Justement,
18:40pour construire,
18:41pour regarder vers l'avenir,
18:43il faut quand même
18:43se retourner vers le passé,
18:45se souvenir,
18:45transmettre ce qui a été fait
18:48et les victoires,
18:50les capitulations,
18:51être conscient quand même
18:53de notre histoire.
18:53Il faut s'approprier le passé,
18:55il faut regarder le passé en face,
18:57il faut assumer avec lucidité
18:59le passé,
19:00il faut s'adapter
19:01au monde d'aujourd'hui,
19:03il faut toujours
19:03se projeter vers l'avenir.
19:04L'homme qui parle,
19:06notre invité s'appelle
19:07Alexandre Melny,
19:08il est expert en géopolitique,
19:10il est né à Moscou,
19:11il a été jeune diplomate
19:13à l'époque de l'URSS,
19:15il est aujourd'hui
19:15professeur associé
19:17à l'ICN Business School
19:18de Nancy,
19:19Metz,
19:20et c'est un des plus grands
19:22pourfendeurs de l'URSS
19:24dans laquelle vous êtes né,
19:26pourtant.
19:27Vous disiez tout à l'heure
19:28le Troisième Reich
19:29a eu ses grands procès,
19:30Nuremberg,
19:31et le communisme
19:32n'a pas été jugé.
19:34On est avec,
19:35on va saluer qui Alain ?
19:37Alain,
19:37bonjour mon cher Alain.
19:38Bonjour Alain.
19:39Bonjour Eric,
19:40bonjour,
19:40pardon,
19:41excusez-moi.
19:42On vous écoute.
19:42Bonjour à tous,
19:44j'entendais avec
19:45beaucoup de,
19:47je ne vais pas dire
19:48de plaisir,
19:48mais avec
19:49beaucoup de sérénité
19:51ce que disait
19:51votre invité,
19:52et c'est vrai,
19:53il faut s'approprier
19:54le passé,
19:55il s'est passé
19:56ce qui s'est passé,
19:57que l'on respecte
19:59et que l'on honore
20:00ceux qui se sont battus
20:01et qui font qu'aujourd'hui
20:02on est libre,
20:03du moins pour l'instant,
20:04je crois que c'est
20:05une nécessité,
20:07mais il faut effectivement
20:08voir l'avenir.
20:10Ce qui s'est passé hier,
20:10ben voilà,
20:11c'est hier,
20:12mais c'est aujourd'hui
20:13et demain le plus important.
20:14J'entendais cette dame,
20:15Marisol,
20:16qui, moi j'ai neuf
20:16petits-enfants,
20:18deux arrières petits-enfants,
20:20oui,
20:20j'ai très peur
20:21pour eux,
20:22alors eux,
20:22je ne sais pas
20:23s'ils ont aussi peur
20:23que moi,
20:24mais moi j'ai très peur
20:25pour eux,
20:26parce qu'aujourd'hui,
20:28il faut parler de la paix,
20:29la paix,
20:29mais autour de nous,
20:30je crois que,
20:32je vais faire un parallèle,
20:34monsieur Trump,
20:36monsieur Poutine,
20:36ce sont quand même
20:37des grands de ce monde
20:38qui ont la puissance,
20:41mais regardez un petit peu
20:42les ailes que ça donne
20:43à d'autres pays,
20:45j'entendais parler
20:45du Cachemire,
20:47j'entendais,
20:47voilà,
20:48tout le monde,
20:49je crois que ça laisse
20:50pousser des ailes
20:50à des gens
20:52qui n'attendaient que ça
20:53pour dire,
20:54ben après tout,
20:55les grands de ce monde
20:56se font la guerre,
20:57ben pourquoi nous,
20:57nous ne le ferions pas.
20:59Je trouve que,
21:00et puis amener des armes
21:02quand on contrôle...
21:02Et puis Vladimir Poutine
21:03a annexé la Crimée,
21:05comme ça,
21:05un territoire ukrainien
21:07qui l'a pris
21:07il y a quelques années,
21:09ben pourquoi je ne ferais
21:10pas la même chose ?
21:12Je me souviens,
21:13on en a très peu parlé
21:13dans l'actualité,
21:15je crois que c'est
21:16le président vénézuélien
21:17qui a dit,
21:18il y a un petit bout
21:19de la Colombie,
21:20il y a quelques mois,
21:22il y a un petit bout
21:22de la Colombie,
21:24qui,
21:24ben normalement,
21:25ça devrait être vénézuélien,
21:26on va peut-être lancer
21:27une opération militaire
21:29pour le récupérer.
21:30Bon,
21:30il ne l'a pas fait,
21:31il ne l'a pas fait,
21:31mais j'ai trouvé intéressant
21:32qu'il le dise
21:33dans les médias
21:34officiellement,
21:35quand même.
21:36Et puis,
21:36sans gêne,
21:38je veux dire,
21:39quand on entend quand même
21:40M. Trump,
21:41le Groenland,
21:42etc.,
21:42je veux dire,
21:43comment voulez-vous
21:44que des pays plus petits
21:45ne fassent pas la même ?
21:48Vous m'intéressez,
21:50Alain,
21:50parce que vous avez
21:51le courage quand même
21:52de dire,
21:53je n'ai pas envie
21:54que mes enfants
21:54et mes petits-enfants
21:55aient peur,
21:56mais moi j'ai peur.
21:57Je trouve que c'est
21:57assez courageux
21:58d'assumer aussi,
22:00parfois,
22:01de se dire,
22:02certains soirs,
22:02quand je me couche,
22:03j'ai peur.
22:04Oui,
22:04j'ai peur,
22:04absolument.
22:06Dans ma commune,
22:07il y a trois semaines,
22:09un bateau dans le port
22:10à Brinon-sur-Armençon,
22:12dans Lyon,
22:12à côté d'Auxerre,
22:13un bateau
22:14avec un chauffage défectueux,
22:16un chauffage au gaz
22:17a explosé,
22:18tuant la personne
22:19qui était à bord.
22:20Ça a fait vibrer
22:21les vitres
22:22de toute la commune.
22:24On est sortis,
22:25tous les gens
22:25étaient dans la rue
22:26et on n'a pas tout de suite
22:27pensé à un accident.
22:29On a pensé à autre chose.
22:31Personne ne disait
22:32c'est une attaque,
22:33c'est un attentat,
22:34mais on sentait
22:35dans les propos,
22:36je sentais dans les propos
22:37de mes voisins
22:39et y compris dans mon esprit
22:40que c'était grave
22:43ce qui s'était passé.
22:44Mais on ne pensait pas
22:45à un accident,
22:45on ne pensait plus
22:46à autre chose.
22:47Vous vous rendez compte
22:48que ça nous imprègne.
22:50Ce qu'on a autour de nous
22:51dans ce monde
22:52finit par impacter
22:54notre façon de penser,
22:56de déduire,
22:57à l'instant,
22:58on a peur.
23:00On se dit
23:01que tout est possible
23:01aujourd'hui.
23:02Tout est possible.
23:03Et puis alors,
23:04si vous me permettez
23:05de conclure,
23:05Eric,
23:05avec le fait
23:07qu'on reçoive
23:07avec le tapis rouge
23:08hier
23:09un monsieur
23:10que j'aurais préféré
23:11ne pas voir,
23:12ça m'a vaguement fait
23:13président syrien.
23:15Ah non,
23:15mais là,
23:16je crois qu'il nous
23:17les a ratés.
23:18Vous savez que j'ai voté
23:19pour le premier quinquennat,
23:21j'ai voté M. Macron
23:22aujourd'hui.
23:23Eh bien aujourd'hui,
23:24je regrette,
23:24mais on commet tous
23:25des erreurs.
23:26On a un jour reçu,
23:28je me souviens,
23:28d'un dictateur
23:30qui était venu planter
23:30sa tente
23:31dans les jardins
23:32du Luxembourg.
23:32Kadachi, oui.
23:34Exactement,
23:35et on est allé
23:35ensuite le chercher.
23:37Voilà,
23:38et là,
23:38on reçoit
23:39un terroriste,
23:40un meurtrier,
23:41on reçoit
23:41qui fait,
23:43ils font en ce moment
23:44une campagne
23:45le concernant
23:45de dédiabolisation.
23:48Je trouve ça scandaleux
23:49qu'on se laisse avoir
23:50une telle puissance
23:51de la France.
23:52Voilà.
23:53C'est dit,
23:53merci.
23:54Merci,
23:54mon cher Alain.
23:55C'est dit,
23:56merci à vous,
23:56merci à Marisol,
23:58merci à Laurent,
23:59à ceux qui ont appelé
23:59au 3210,
24:00et merci à vous,
24:01Alexandre Melnick,
24:02d'être venu aujourd'hui
24:04sur RT,
24:04alors ce 8 mai,
24:06pour parler du 8 mai 45.
24:07Je voudrais,
24:08puisqu'on parle
24:08de la peur,
24:10citer ce très bon livre,
24:11peu connu,
24:12de Gabriel Chevalier,
24:13années 30,
24:14Gabriel Chevalier,
24:15la peur.
24:16Il est le premier
24:16à écrire sur 1418
24:18en expliquant sa guerre,
24:20la peur.
24:20Et à l'époque,
24:21les anciens combattants
24:22avaient dit,
24:22c'est scandaleux,
24:23c'est nul.
24:24Gabriel Chevalier,
24:24la peur,
24:25très beau livre.
24:26On va parler
24:26d'une autre peur,
24:27on va parler
24:28du crime,
24:30de l'heure du crime
24:30à 14h avec vous,
24:32Jean-Alphonse Richard.
24:33Bonjour Eric,
24:33bonjour Agnès.
24:34Aujourd'hui,
24:35effectivement,
24:35vous savez,
24:36on est le 8 mai,
24:37donc les plaies
24:38de la guerre
24:38n'ont pas été pensées
24:40tout de suite,
24:41elles ont continué
24:42par la suite
24:43pendant des années.
24:44C'est pour ça
24:44que j'ai choisi
24:45aujourd'hui
24:45de vous raconter
24:46une histoire
24:47qui a entré
24:48directement avec la guerre,
24:50c'est la longue traque
24:51pendant 45 ans
24:52de Paul Touvier.
24:54Alors Paul Touvier,
24:54c'était un ancien
24:55chef de la milice,
24:57il a été
24:57le premier collaborateur
24:59recherché pour
24:59crime contre l'humanité,
25:00avec des exécutions
25:02notamment dans la région
25:03lyonnaise
25:03où il était originaire.
25:05Alors on va le croire mort,
25:07Paul Touvier,
25:07il a même fait publier
25:08à une époque
25:09son avis de décès
25:10dans la presse.
25:11Alors effectivement,
25:12on avait laissé tomber
25:12un petit peu,
25:13puis peu à peu,
25:14il y a des historiens,
25:15des journalistes
25:15qui vont se mettre
25:16à s'intéresser
25:18à ce personnage.
25:19Il se cache,
25:20c'est une certitude,
25:21et il se cache
25:22parce qu'il a beaucoup
25:22d'appui dans les milieux
25:24catholiques intégristes,
25:25donc il va être
25:26dans des abbayes,
25:27dans des monastères,
25:28dans des sacristies,
25:28on va d'ailleurs
25:29le surnommer
25:29le fugitif des monastères.
25:32Il va même croiser
25:32la trajectoire
25:33de Jacques Brel.
25:34De Jacques Brel,
25:34absolument,
25:35qui effectivement
25:35n'a rien à voir,
25:37il ne sait rien du bonhomme,
25:38mais effectivement,
25:39c'est quelqu'un
25:39qui est assez habile
25:40et qui se fait ami-ami
25:41avec tout le monde,
25:43et on va perquisitionner
25:44dans le Nord,
25:44chaque fois on va le rater.
25:45Les policiers,
25:46ils arrivent toujours trop tard,
25:47il n'est plus là,
25:47il est parti.
25:48Est-ce qu'on l'a arrêté
25:49ou pas ?
25:50Qu'est-ce qui s'est passé
25:50par la suite ?
25:51Et comment on a réussi
25:52à l'avoir au final ?
25:54Eh bien, c'est à 14h,
25:55je vous raconte tout ça
25:55dans l'heure du crime,
25:56la traque de Paul Touvier.
25:57Bon, tout à l'heure,
25:58Jean-Alphonse.
25:59Dans un instant,
26:00vous restez avec nous,
26:01on va être un peu plus léger,
26:02un peu plus joyeux
26:03avec cette victoire du PSG
26:05qui désormais,
26:06cet officiel,
26:06fait partie des deux grands
26:08d'Europe,
26:09mesdames, messieurs.
26:09A tout de suite.
26:11Jusqu'à 14h,
26:13Agnès Bonfillon
26:14et Éric Brunet
26:14vous donne la parole
26:15sur RTL.
26:19RTL
26:19A découvrir
26:22dans le nouvel épisode
26:23des Salauds de l'Histoire.
26:25Irma Greze,
26:26on va parler d'Irma Greze,
26:27la gardienne
26:28du camp de la mort d'Auschwitz
26:30qui,
26:30on est en anniversaire
26:32du 8 mai 45,
26:34les Occidentaux
26:34vont découvrir
26:35son existence
26:36au printemps 1945.
26:39Elle était extrêmement cruelle
26:41jusqu'au bout des ongles,
26:42cette Irma Greze.
26:43Elle a participé
26:44au tri des prisonniers
26:46pour la chambre à gaz.
26:47Elle a frappé,
26:48elle a fracassé,
26:49torturé ses victimes.
26:50Elle a même violé
26:51des victimes.
26:54On considérait
26:55qu'elle tuait
26:56de façon assez régulière
26:57plusieurs dizaines
26:58de personnes par jour
26:59et elle jouissait
27:00de son pouvoir de terreur.
27:01C'était vraiment
27:01une femme assez terrible,
27:04cette Irma Greze,
27:05jolie jeune femme
27:05en apparence
27:06mais d'une violence inouïe
27:08rendue très perverse
27:10par les circonstances,
27:11par la guerre,
27:12Les Salauds de l'Histoire
27:13sur cette légende noire,
27:15donc Irma Greze.
27:16Un épisode
27:17que vous pouvez écouter
27:18dès à présent
27:19sur le site
27:19d'RTL.fr,
27:21mesdames, messieurs.
27:21Les Salauds de l'Histoire.
27:24Jusqu'à 14h,
27:25les auditeurs
27:26ont la parole
27:26sur RTL.
27:28Agnès Bonfillon,
27:30Éric Brunet.
27:31La demi-volée de l'Histoire.
27:32Oui, oui, oui, oui.
27:32Oh, les balles !
27:33Les trois de Fabian-Louis !
27:36La demi-volée pied gauche.
27:37Elle est magnifique !
27:39Ouverture du score
27:40pour le Paris Saint-Germain.
27:42Un but à zéro
27:43contre le cours du jeu.
27:44Mais on prend quand même.
27:45Ça fait 2-0 sur les levages.
27:47Goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal !
27:54L'Achraf Hakimi !
27:56Pour le Paris Saint-Germain.
27:58Ça fait 2-0 !
27:59Ça fait 3-0
28:00sur l'ensemble des levages.
28:01Oh là là,
28:02ça commence à sentir bon
28:03qu'elle est belle
28:03cette frappe d'Achraf Hakimi.
28:05Avec le travail de qui ?
28:07Doosmane Dembélé.
28:08Hyper important
28:09pour son entrée en jeu.
28:10C'est fini !
28:11C'est terminé !
28:13Le Paris Saint-Germain
28:15est en finale.
28:16Le Ligue des Champions.
28:17face à l'île terminant !
28:21On a pris celui
28:22qui avait encore
28:23un petit peu de voix
28:23à midi.
28:24Nicolas,
28:25merci d'être avec nous.
28:27Bonjour.
28:27Quelle soirée dingue
28:28que ça fait
28:28quand on est spécialiste du foot
28:31comme ça
28:31à RTL ou ailleurs.
28:33D'ailleurs,
28:33c'est un truc
28:34qu'on n'oublie pas ça.
28:35C'est ce qui reste gravé
28:36dans la mémoire.
28:38Oui,
28:38parce qu'il y a le résultat
28:40évidemment.
28:41Il y a toute la joie
28:42qui va avec.
28:43Mais c'est ça aussi
28:44qui fait un peu
28:45le sel de ces soirées.
28:46c'est une ambiance
28:47un peu particulière
28:49au Parc des Princes
28:50qu'on en a senti
28:50déjà deux heures
28:52avant le coup d'envoi,
28:53deux, trois heures
28:53avant le coup d'envoi.
28:55Et on a vu,
28:56il y en a eu
28:56quelques-uns
28:57comme des soirées
28:57au Parc des Princes.
28:59Je pense à une soirée
28:59contre Liverpool
29:00où le Paris Saint-Germain
29:01était dos au but.
29:02c'était sur la saison
29:042018-2019
29:05où c'était assez incandescent.
29:07Il y en a eu
29:07quelques-unes comme ça
29:08mais il y a eu aussi
29:10des déceptions.
29:11Et là,
29:11il y avait tout
29:12qui était réuni.
29:13Et c'est sûr que,
29:14par exemple,
29:14les gens qui étaient
29:15au Stade de France
29:16en 2013
29:17quand l'équipe de France
29:18s'est qualifiée
29:19à tout renversé
29:19en barrage
29:20pour aller se qualifier
29:20pour la Coupe du Monde
29:21au Brésil,
29:22c'est des soirées
29:23inoubliables.
29:24Justement,
29:25puisque l'on parle
29:26du stade,
29:27nous accueillons
29:28Noman
29:28qui était
29:29au Parc des Princes
29:30hier soir.
29:30Bonsoir !
29:31Bonjour d'ailleurs !
29:33Je suis encore
29:33hier soir moi,
29:34pardon.
29:34Bonjour Noman !
29:35Bonjour !
29:37Vous êtes d'accord
29:37avec ce que dit Nicolas ?
29:39Il y avait une ambiance
29:40particulière
29:41même avant le match
29:42hier soir ?
29:43Évidemment,
29:44bien sûr,
29:44franchement,
29:44je suis totalement d'accord.
29:45Ça a été une ambiance
29:46inoubliable,
29:48franchement formidable.
29:49Du début à la fin,
29:51avant le match,
29:51comme vous l'avez dit,
29:52on a senti la ferveur
29:54et ils ont répondu présent,
29:56franchement,
29:56c'est magnifique.
29:57Vous avez quel âge,
29:58Noman ?
29:59J'ai 20 ans.
29:59Ah, vous avez 20 ans.
30:01Donc,
30:02c'était un petit budget
30:02quand même pour vous
30:03d'aller au stade hier ?
30:05Oui, évidemment.
30:06Je pense que parfois,
30:07il faut faire des sacrifices,
30:08il faut se faire plaisir
30:09et voilà,
30:10j'ai pris le risque,
30:10c'est quitte ou double
30:11et je ne regrette pas
30:12du tout aujourd'hui
30:13parce que c'est inoubliable,
30:14ça sera gravé dans ma mémoire.
30:16Ce PSG-là,
30:182025,
30:19bon,
30:20on craignait
30:21parce que Kylian Mbappé
30:22est parti,
30:23on se disait
30:23en début de saison
30:24ouïe,
30:25peut-être,
30:26ça va être
30:26une saison sans
30:28et puis ça n'est pas
30:29une saison sans du tout.
30:31Exactement,
30:31exactement.
30:32Justement,
30:33moi le premier,
30:33j'étais sceptique
30:34ou alors au début de saison,
30:35je me suis dit
30:35ça va être compliqué,
30:36c'est un renouveau,
30:37c'est un nouveau projet
30:37sans Mbappé,
30:38on n'a pas vraiment de stars
30:39donc honnêtement,
30:41je ne m'attendais vraiment
30:41à rien cette saison.
30:43Je me suis dit pour une fois,
30:44bon,
30:44ce n'est pas grave,
30:45avec des champions,
30:45ça ne va pas être la priorité
30:46et finalement,
30:48ils nous ont pris
30:49en fait,
30:50c'est une grosse surprise.
30:52Franchement,
30:52c'est une grosse surprise
30:53cette saison.
30:54C'est fou ce matin,
30:55je suis sorti de chez moi,
30:56j'ai vu une dame
30:57un peu profil mamie,
30:59oui,
30:59une dame un peu profil mamie
31:00qui était dans sa petite voiture
31:02avec deux petits drapeaux français
31:04qui sortaient des deux fenêtres
31:05passagers et conducteurs.
31:09C'est des drapeaux français
31:10alors qu'on ne parle pas
31:11de l'équipe de France,
31:11du PS,
31:12du PS.
31:13Et donc,
31:13j'ai l'impression que ça
31:14resserre les liens.
31:16Alors,
31:17je ne dis pas qu'à Marseille,
31:18les gens font la fête
31:19mais en tout cas,
31:21j'ai l'impression que ça dépasse
31:22largement le cadre
31:23des amoureux du foot.
31:25C'est magnifique,
31:26c'est magnifique.
31:26Après,
31:27comme vous l'avez dit à Marseille,
31:28je ne pense pas que ce soit
31:28mais c'est magnifique
31:29parce que je pense que Paris,
31:30ça reste la capitale,
31:31ça représente la France
31:32et voilà,
31:33c'est un club français
31:33donc j'invite tous les Français
31:35à être derrière le Paris Saint-Germain
31:37le 31 mai.
31:39Et pourtant,
31:39il y a Victor
31:40qui vient du Standard
31:41qui vient de me dire
31:42dans l'oreillette,
31:43tu n'as rien compris,
31:43elle est allée aux commémorations
31:44mais il a peut-être raison.
31:46Ah bah voilà,
31:46bravo.
31:47Il a peut-être rien compris.
31:48Exactement,
31:48c'est peut-être ça.
31:49On va dire
31:50qu'elle fêtait
31:51la victoire du PSG.
31:52Voilà.
31:54Noman,
31:54concernant justement
31:55ce 31 mai,
31:57cette finale
31:58qui aura lieu
31:58à Munich,
32:01vous dites quoi ?
32:02Vous allez essayer
32:02d'y aller vous ?
32:04Honnêtement,
32:05je vais essayer
32:05après que c'est un gros budget,
32:07je vais m'en renseigner.
32:08Ça serait,
32:09franchement,
32:09ça serait un rêve
32:10d'y aller évidemment.
32:12On va voir,
32:12sinon ça sera sur Paris
32:14je pense,
32:15avec l'ambiance.
32:16Et vous y croyez
32:17face à l'intermilan ?
32:18En toute honnêteté,
32:19oui,
32:19de toute façon,
32:20je suis un supporter
32:21donc évidemment,
32:22je me dois d'y croire
32:22et puis après,
32:23je ne suis pas forcément
32:24superstitieux
32:24mais j'ai vu une statistique
32:25comme quoi chaque finale
32:27qui s'est passée à Munich,
32:29à chaque fois,
32:30il y a eu un nouveau vainqueur
32:30de la Ligue des Champions,
32:32quatre fois,
32:33donc je me dis
32:33qu'une cinquième fois,
32:34pourquoi pas continuer
32:35sur cette lancée
32:35avec le Paris Saint-Germain ?
32:37Confirmer Nicolas ?
32:38Oui,
32:38c'est la cinquième finale
32:39à Munich,
32:40effectivement,
32:40depuis 1979
32:42qui était la première.
32:43Il y a eu
32:44Nottingham Forest
32:45qui a gagné son premier titre
32:46en Ligue des Champions
32:47et évidemment Marseille
32:48en 1993.
32:50Après,
32:50il y a eu Dortmund
32:51en 1997
32:52et puis en 2012,
32:53il y a eu Chelsea
32:54et en fait,
32:55cette finale-là,
32:55Chelsea était face au Bayern.
32:57Le Bayern jouait quand même
32:58dans son stade
32:59et était l'immense favori
33:01et ce Chelsea
33:02qui avait tout renversé
33:03au printemps
33:04en 2012
33:05a été une surprise,
33:06une sensation incroyable
33:07et était devenu champion d'Europe
33:08donc à Munich
33:10et c'est vrai que
33:11le point commun,
33:12c'est que c'était
33:13à chaque fois
33:13le premier titre
33:14de ces clubs.
33:15Merci Neumann,
33:1620 ans
33:17qui était là,
33:18qui était au parc hier.
33:20Je salue l'arrivée
33:21de Philippe
33:21au 3210.
33:22Bonjour Philippe.
33:23Bonjour Philippe.
33:24Vous étiez où
33:25hier soir
33:25à partir de 21h ?
33:27J'étais chez moi
33:28tranquillement
33:29devant mon grand écran
33:30parce que je voulais
33:31être concentré
33:32sur le match.
33:33Ah oui,
33:33c'est-à-dire que
33:34vous l'avez joué
33:35solitaire ?
33:36Oui,
33:37en fait,
33:38le match allé,
33:38je l'avais vu
33:39en Corse en vacances
33:40avec des amis.
33:41On s'est bien fait chambrer
33:42par les Corses
33:42pendant le match
33:44et puis là,
33:44je me suis dit
33:44on va être tranquille
33:45à la maison
33:46et puis voilà.
33:47Tranquille à la maison,
33:48vous allez nous raconter
33:49vos espoirs
33:51et vos craintes,
33:52Philippe,
33:52dans un instant.
33:53midi 14h,
33:56les auditeurs ont la parole
33:58avec Agnès Bonfillon
33:59et Éric Brunet.
34:03Agnès Bonfillon
34:04et Éric Brunet,
34:04les auditeurs ont la parole
34:06sur RTL.
34:07Il est là,
34:08Philippe,
34:09qui a regardé
34:09le match tout seul
34:10hier soir,
34:11la demi-finale retour.
34:12lors d'une cérémonie
34:13dans son salon.
34:14Une cérémonie dans son salon.
34:15Je pouvais crier,
34:16je pouvais crier ma joie.
34:18Philippe,
34:18d'ailleurs au passage,
34:19au passage,
34:20mais je crois que sur mon lit de mort,
34:22je me souviendrai encore
34:23de cette gaffe
34:24que j'ai faite
34:25il y a trois minutes.
34:25Vous imaginez,
34:27j'étais au micro
34:27de RTL
34:29en train de dire
34:29à l'instant en direct,
34:31ce matin,
34:32j'étais à 8h,
34:33place d'Italie d'ailleurs,
34:34j'étais place d'Italie
34:34à Paris ce matin
34:35à 8h,
34:36et j'ai vu un feu rouge,
34:37une dame âgée
34:38dans sa petite voiture
34:39avec deux drapeaux français.
34:41Elle célébrait
34:41la victoire du PSG
34:42et Victor du Standard
34:44me dit
34:44mais pas du tout Eric,
34:46elle allait aux commémorations
34:47du 8 mai 45.
34:48Mais bien sûr,
34:49mais quel idiot du village.
34:51Mais non,
34:51on aime votre spontanéité.
34:52Mais non.
34:54Mais quel idiot du village.
34:56Bon Philippe,
34:57alors comment vous l'avez vécu
34:58ce match ?
34:59Écoutez,
34:59au début,
35:00j'étais un peu en stress
35:01parce que j'ai vu
35:02le début du match
35:03et je me suis dit
35:03voilà,
35:04on se fait pas mal dominer
35:05et puis on a senti
35:07Paris revenir
35:08et puis se rendre
35:09mobilisé
35:10et puis on a un entraîneur
35:11qui est là,
35:12Louis-Henriquet
35:13a vraiment des moyens
35:15et puis la façon
35:16de faire progresser
35:17nos joueurs
35:18et on a vu
35:20pendant le match
35:20au fur et à mesure
35:21une belle évolution
35:23mais attention,
35:24Arsenal,
35:25voilà quoi,
35:25ça joue.
35:26On avait une belle équipe
35:28en face,
35:28on a la chance
35:29d'avoir un très très bon gardien.
35:31Franchement,
35:31Donnarumma,
35:32il nous a sorti
35:33pas mal de ballons
35:35donc non,
35:36mais après à la fin,
35:37sur la fin,
35:38je vous dis,
35:38bon ça y est,
35:38on y est,
35:39mais au début
35:40j'étais pas vraiment confiant.
35:43Il y a eu des petits moments
35:43où on a perdu sa sérénité,
35:45pas vrai,
35:45Nicolas Giorgio,
35:46il y avait des moments
35:47où vous avez eu un peu la trouille
35:48au début peut-être,
35:49le premier quart d'heure ?
35:50Oui,
35:51surtout les dix premières minutes,
35:53il y a trois arrêts décisifs
35:55de Donnarumma,
35:57si Arsenal,
35:58au bout de trois ou quatre minutes,
35:59est déjà à 1-0
36:01et finalement,
36:02on revient à égalité
36:02sur les deux rencontres,
36:03peut-être qu'on n'a pas
36:03le même scénario.
36:05Et là,
36:05c'est vrai que Donnarumma
36:06est absolument décisif,
36:08il est impérial,
36:09depuis maintenant
36:10deux mois et demi,
36:11trois mois,
36:12la séance de tir au but
36:13à Liverpool,
36:14l'Aston Villa,
36:14c'est incroyable,
36:15le match retour,
36:15malgré la défaite du PSG,
36:16mais la qualification,
36:18et ce qu'il fait
36:18au match aller à Arsenal
36:19et ce qu'il a fait hier soir,
36:21c'est ce qui permet
36:21au Paris Saint-Germain
36:22de finalement,
36:23c'est vraiment
36:24le fil conducteur
36:25de ce PSG
36:27qui des fois,
36:28est sur un fil,
36:29mais ça retombe
36:31toujours sur ses pattes
36:32et ça ne va pas
36:33sur une version négative,
36:35ce que l'on a vu
36:36parfois les précédentes saisons.
36:37Mais Donnarumma
36:38est un acteur majeur
36:40de la saison
36:40du Paris Saint-Germain
36:41en Ligue des Champions.
36:41Et c'est un peu
36:42à l'image
36:42de cette Ligue des Champions
36:44parce qu'au début,
36:45les Parisiens
36:46ont eu du mal.
36:46Oui, bien sûr,
36:48bien sûr,
36:48parce que c'est finalement
36:49un club qui s'est retrouvé
36:51en quart de finale,
36:52déjà avec,
36:53on voyait tous les CV,
36:54les palmarès
36:55des différents clubs,
36:56mais c'est le Paris Saint-Germain
36:57qui a fini 15e
36:58et barragiste
37:00et qui ensuite
37:00a dû affronter Liverpool
37:02qui était la meilleure équipe
37:04sur la phase allée
37:05de cette compétition.
37:06mais c'est sûr
37:07que ça a été très compliqué.
37:09Ça a eu une victoire
37:10poussive
37:11contre Géron
37:111-0
37:12dans quasiment
37:13le temps additionnel.
37:15On est au premier match
37:16de la Ligue des Champions.
37:16Derrière,
37:17c'est une défaite à Arsenal,
37:18c'est une défaite
37:19contre l'Atletico,
37:19c'est un match nul
37:20contre le PSV Innoven,
37:21c'est une défaite
37:22au Bayern Munich.
37:23Donc,
37:24voilà,
37:24c'était très très mal parti.
37:25Alors, pardon,
37:26j'ai une question
37:26pour Nicolas
37:27mais aussi pour Philippe.
37:29Cette équipe,
37:30c'est peut-être
37:30un peu caricaturel,
37:31vous allez me dire,
37:32mais cette équipe,
37:33effectivement,
37:33il n'y a plus de grandes stars.
37:36Est-ce que c'est aussi
37:37pour ça que ça marche aussi bien ?
37:39Elle est à la main
37:40de Luis Enrique,
37:41ça,
37:41il ne faut pas se le cacher.
37:43Je parle du terrain,
37:44oui, oui, bien sûr.
37:44Non, mais je veux dire aussi,
37:45c'est qu'il n'y a pas une tête
37:45qui dépasse.
37:46Il n'y a pas une tête
37:47qui dépasse.
37:48Donc,
37:48il y a un seul,
37:49dans l'équipe d'hier,
37:49vous avez un seul trentenaire,
37:50c'est Marquinhos,
37:5130 ans,
37:51sinon,
37:52ce sont des joueurs
37:52et c'est une nouvelle politique
37:53de prendre de jeunes joueurs,
37:55souvent à 25 ans ou moins,
38:02il n'y a pas de faire
38:02de Luis Enrique,
38:03il ne faut pas...
38:04Et quand,
38:06notamment,
38:06il y a 7 mois,
38:07le PSG va jouer à Arsenal,
38:09il y a un désaccord
38:10avec Ousmane Demelé,
38:12il est puni,
38:12il ne fait pas le voyage,
38:13il ne fait pas le déplacement
38:14et ça,
38:14c'est un signal très fort envoyé.
38:16Donc,
38:16c'est aussi la façon de faire
38:17de Luis Enrique.
38:18On l'a vu beaucoup
38:19parler aux joueurs,
38:21crier aux joueurs,
38:22invectiver les joueurs,
38:23même dans le sens positif.
38:25Il y a certains joueurs
38:26qui ne parlent pas très bien français
38:27au PSG.
38:29Lui,
38:29il ne parle pas du tout
38:30bien français,
38:31il parle en espagnol,
38:32il leur parle,
38:33ma question,
38:33elle est simple,
38:34il leur parle en quelle langue
38:35quand il les engueule ?
38:36le français est revenu
38:38et est beaucoup plus présent
38:39dans le vestiaire
38:40du Paris Saint-Germain.
38:41C'était moins le cas
38:42ces dernières saisons
38:44parce que,
38:44notamment,
38:45Kellen Mbappé
38:46parlait des fois espagnol
38:47beaucoup avec...
38:48Il y avait un clan sud-américain
38:50qui était beaucoup plus important.
38:52Mais le français...
38:52Mais Luis Enrique,
38:53il leur parle en français
38:54aux joueurs.
38:55Il fait...
38:56En portugais,
38:57etc.
38:57Oui,
38:58des fois,
38:58il peut parler en anglais
38:59à certains.
39:00C'est un vestiaire polyglotte
39:02comme dans beaucoup
39:03de vestiaires
39:03des grandes équipes européennes.
39:06Mais il y a eu l'accent
39:07de remis sur le français
39:09et d'ailleurs,
39:09on voit aussi
39:10beaucoup plus de joueurs parisiens
39:11parler français maintenant
39:12qu'il y a quelque temps.
39:14Philippe,
39:14vous êtes d'accord
39:15avec ce qui vient d'être dit ?
39:16Luis Enrique,
39:17magicien ?
39:19Je pense qu'il arrive
39:21à souffler
39:22à une nouvelle façon
39:24d'être déjà.
39:25Il y a moins de stars,
39:27il y a moins d'égo,
39:27je pense aussi.
39:28Et du coup,
39:29on a nos jeunes
39:29qui s'expriment.
39:30On a un gars comme Vittinia,
39:31il a vraiment explosé.
39:33On a plein de jeunes,
39:35effectivement.
39:35Il a la main
39:36peut-être un peu plus...
39:39Voilà,
39:39il arrivera mieux
39:40à diriger son équipe
39:41qu'avec des superstars.
39:42Et du coup,
39:43ça matche,
39:43ça marche bien,
39:44franchement.
39:45Merci Philippe.
39:47Merci à vous.
39:48Bon plateau télé
39:49pour le 31 mai,
39:50du coup.
39:51On va faire en famille
39:52avec les filles,
39:53ma femme,
39:53les copains.
39:54Ce sera devant M6,
39:55en tout cas,
39:55on souligne.
39:56Ce sera devant M6.
39:57Merci Philippe,
39:58salut.
39:59Vincent est là,
40:00mon serp Vincent,
40:01bonjour.
40:02Vous êtes là ?
40:02Voilà.
40:03Eh bien,
40:04à tout de suite,
40:04Vincent.
40:05Très bien.
40:05Envoyez-nous vos messages
40:08sur l'application RTL
40:09ou appelez-nous
40:10au 3210,
40:1150 centimes la minute.
40:13Midi,
40:1414h.
40:15Les auditeurs ont la parole
40:17avec Agnès Bonfillon
40:18et Éric Brunet.
40:20Et Vincent est dans la place.
40:21Bonjour Vincent.
40:23Bonjour beaucoup.
40:253210,
40:26vous êtes à l'antenne
40:26en direct,
40:27mon cher Vincent.
40:29Vous avez regardé le match
40:29hier soir,
40:30PSG,
40:31Inter de Milan.
40:32Arsenal,
40:32Arsenal hier.
40:33Arsenal,
40:33oulala,
40:34je ne le dis pas encore.
40:35J'ai un peu d'avance,
40:35moi,
40:35décidément,
40:36aujourd'hui.
40:37Arsenal,
40:38bon,
40:39vous êtes un fan du PSG,
40:41vous ?
40:42Oh là oui,
40:42depuis les années 90.
40:44C'est un PSG historique
40:46pour vous ?
40:47Un de ceux qui marquent
40:49l'histoire qu'on a vu
40:50hier soir ?
40:51En discutant avec des amis
40:53hier,
40:54on se disait
40:55top 5,
40:56top 10
40:57des matchs
40:58et je leur disais
40:59pas vraiment
41:00parce qu'il y a
41:00les gros matchs,
41:01les gros demi-finales
41:02des années 90
41:03devant.
41:04Mais avec le scénario
41:05de la saison
41:07et du parcours européen,
41:08oui,
41:09clairement.
41:09Oui,
41:10il y a un côté
41:10le PSG revenu de nulle part
41:12qui débarque en finale,
41:14quoi.
41:15Il y a quand même
41:16le PSG revenu de nulle part
41:17qui a quand même
41:18dessoudé
41:19des équipes anglaises
41:20qui sont parmi
41:21les meilleures du monde.
41:21donc il est revenu de nulle part.
41:23Le PSG,
41:24il ne fait pas des scores
41:25fleuves
41:25comme ce qu'on a vu
41:26à Terre de Milan
41:27Barça.
41:29Mais quand même,
41:31il a été meurtrier
41:32pour les équipes
41:33du championnat anglais.
41:34c'est la mentalité
41:36qui a changé
41:36depuis le mercato
41:39de janvier
41:41puisque quand on voit
41:43l'évolution
41:43de la saison
41:44entre août
41:46et décembre,
41:47les scores
41:48ne sont pas fous
41:48mais il y a
41:49une certaine emprise
41:50et à partir du moment
41:52où il y a eu
41:52le rencontrage
41:54de Dembélé
41:54en attaque
41:55et on a commencé
41:56à être
41:57un bulldozer
41:58donc il y a
41:59l'avènement
42:00de Dembélé
42:01qui correspond
42:02avec la montée
42:03en régime
42:04de l'équipe.
42:05Alors,
42:05Nicolas Giorgerot,
42:08maintenant,
42:08la question
42:09que tout le monde
42:09attend
42:10est la suivante.
42:12Vous n'êtes pas
42:12un supporter du PSG
42:13particulièrement,
42:14vous êtes un honnête
42:15journaliste
42:16qui fait bien son boulot
42:18et je vous demande
42:19solennellement
42:21ce que vaut
42:21cet Inter de Milan
42:22qui va affronter
42:23en finale
42:24de la Champions League
42:25le 31 mai
42:25le PSG.
42:26Que vaut
42:26l'Inter de Milan ?
42:27C'est une finale
42:30extrêmement indécise
42:31parce que d'abord
42:33l'Inter Milan
42:34c'est une équipe
42:34qui était en finale
42:35il y a deux ans
42:36contre Manchester City
42:37qui n'était pas du tout
42:38favorite face
42:39au Manchester City
42:40de Pep Guardiola.
42:41Ils ont failli
42:42l'emporter.
42:42City a gagné
42:431 à 0
42:43mais l'Inter Milan
42:45a failli
42:46créer cet exploit.
42:48On le disait
42:49tout à l'heure
42:49dans le journal
42:50c'est une équipe
42:51déjà qui est
42:51beaucoup plus expérimentée
42:53une moyenne d'âge
42:53qui est plus élevée
42:54des joueurs
42:55qui étaient déjà présents
42:56il y a deux ans
42:57et puis c'est une équipe
42:59qui a avancé
43:00un petit peu masquée
43:01depuis le début
43:01de la compétition
43:02qui prend extrêmement
43:03peu de buts
43:04c'est la meilleure défense
43:05de la compétition
43:06en ayant encaissé
43:07simplement 11 buts
43:07depuis le mois
43:08de septembre
43:10et puis
43:11c'est une équipe
43:11qui peut abandonner
43:12le ballon
43:13et le jeu
43:13à l'adversaire
43:15et qui pique
43:15on l'a vu
43:16face au Barça
43:17cette équipe
43:19qui parfois
43:19se fait dominer
43:20balotter
43:22mais qui arrive
43:23à déjouer
43:24les pronostics
43:25non non
43:25ce sera une finale
43:26extrêmement indécise
43:27et surtout
43:28c'est ça qui est
43:29assez incroyable
43:29ça va nous donner
43:30une opposition
43:30de style formidable
43:32avec Louis Sandriquet
43:33qui va vouloir
43:33absolument le ballon
43:34Sylvie
43:35FL3210
43:36bonjour ma chère Sylvie
43:39ça manquait de voix
43:40féminine d'ailleurs
43:41dans les auditeurs
43:41en la parole
43:42vous nous entendez Sylvie ?
43:43elle est partie
43:44on a perdu Sylvie
43:45on a perdu Sylvie
43:46alors j'ai demandé
43:47à Enzo de venir
43:47standard
43:49les auditeurs
43:49en la parole
43:50parce que
43:51personne n'est parfait
43:52et Enzo
43:53est un dingue du PSG
43:54il a des petits yeux
43:56Ah oui j'ai fait la fête hier
43:58j'ai fait la fête hier
43:59c'était un très très grand match
44:00incroyable de pouvoir être
44:02quels sont les joueurs
44:03qui vous ont le plus impressionné
44:04parmi les parisiens ?
44:06Hakimi
44:06parce que 4 poumons
44:07comme ça
44:08c'est absolument fantastique
44:09l'homme aux 4 poumons
44:10exactement
44:11on a des latéraux
44:11qui peuvent marquer
44:12et ça ça change
44:13surtout
44:13Donnarumma
44:15surtout les gardiens
44:16je pense qu'il faut représenter
44:17aussi ce poste
44:18qui est très important
44:18et on ne gagne pas
44:19une ligue des champions
44:20on sera un grand gardien
44:21donc il nous a bien sauvé hier
44:22Nicolas
44:23vous embauchez Enzo
44:24pour la finale
44:25par rapport à cette analyse
44:26il va venir avec nous
44:27à Munich
44:27avec grand plaisir
44:29ne le dites pas deux fois
44:29les valises sont prêtes
44:31c'est vrai Nicolas
44:32Georgerot
44:33que Donnarumma
44:34le gardien du PSG
44:35cet italien
44:36grand
44:37a été un peu brocardé
44:39il y a quelques semaines
44:40par la presse professionnelle
44:42qui disait
44:42oh la la
44:42il n'est pas sûr de lui
44:43ce gardien
44:44et là maintenant
44:45il fait la gueule
44:46aux journalistes
44:47mais en revanche
44:48il s'épanche peu
44:48on va dire
44:50mais en revanche
44:51il fait des arrêts monstrueux
44:52oui parce que
44:53très clairement
44:54il y a sept mois
44:54quand ils affrontent Arsenal
44:56et qu'ils perdent 2-0
44:57ce sont deux erreurs
44:58de Gianluigi Donnarumma
45:00il est très clairement
45:01fautif
45:02et puis
45:02il y a toujours eu ses doutes
45:04parce qu'il y a eu aussi
45:052022
45:05la mauvaise relance
45:06Benzema
45:06qui vient lui prendre
45:07le ballon dans les pieds
45:08et puis derrière
45:08ça lance
45:09toute la remontada
45:10du Real Madrid
45:11donc depuis qu'il est
45:12au Paris Saint-Germain
45:12il y a eu par moment
45:14par séquence
45:14sur des grands matchs
45:15des erreurs
45:16de Donnarumma
45:17et donc
45:18les critiques
45:18qui vont avec
45:20seulement
45:20depuis
45:21il y a aussi son avenir
45:22qui est en jeu
45:23parce qu'il va peut-être
45:24prolonger au Paris Saint-Germain
45:25et c'est vrai que
45:26maintenant
45:26depuis notamment
45:27les matchs à Liverpool
45:28en 8ème de finale
45:29il est absolument incroyable
45:30Nicolas
45:31vous nous avez parlé
45:31il y a un instant
45:32des atouts
45:33de l'Inter Milan
45:34et qui sera sur la table
45:36le 31 mai prochain
45:37Alain
45:38bonjour
45:39bonjour
45:40merci à vous
45:41d'avoir appelé
45:42le 3210
45:43et moi j'ai une question
45:44pour vous
45:44les atouts
45:46du PSG
45:47le 31 mai
45:48face à l'Inter Milan
45:49quels sont-ils ?
45:51c'est ce qu'ils n'avaient pas avant
45:52maintenant ils ont un collectif
45:54ils ont un collectif
45:55qui joue pour le collectif
45:57voilà
45:58il n'y a plus d'individualité
46:00moi je ne regardais pas
46:01le PSG du temps de Mbappé
46:02puisqu'on avait
46:03un collectif
46:05qui jouait
46:05pour mettre quelqu'un
46:07sur un pédestal
46:07maintenant on a un collectif
46:09qui joue pour l'équipe
46:10et pour le maillot
46:11on sent qu'ils sont unis
46:12comme les doigts de la main
46:13pour moi
46:16ils ont 90% de chance
46:17de gagner la finale
46:18à Munich
46:19notre optimiste
46:20on sait Nicolas
46:22Georgerot
46:23si
46:23Kylian Mbappé
46:25qui est parti à Madrid
46:26désormais
46:27Madrid qui a été éliminé
46:28de la Champions League
46:28a fait des commentaires
46:29en regardant
46:30ses anciens compagnons
46:31du PSG
46:32accéder à la finale
46:32et il a surtout
46:32félicité depuis maintenant
46:34une semaine
46:34Ousmane Dembélé
46:35avec le but
46:36à l'aller
46:37donc il suit évidemment
46:38lui ce qu'il voit
46:39simplement
46:39c'est qu'il quitte
46:39le Paris Saint-Germain
46:40mais qu'il se retrouve
46:41en finale avec des champions
46:42et il est allé au Real Madrid
46:43qui s'est fait sortir
46:44au tour précédent
46:44donc il y a ça
46:45il y a toujours aussi
46:46le conflit latent
46:47avec le Paris Saint-Germain
46:48qui va arriver
46:49dans la dernière ligne droite
46:50peut-être
46:50dans les prochaines semaines
46:52mais oui
46:53c'est sûr que le Real Madrid
46:55passera la surmultipliée
46:56en termes de recrutement
46:57pour offrir une grande équipe
46:58à Kylian Mbappé
46:59et à Kylian Mbappé
46:59Enzo j'ai l'impression
47:00que les supporters du PSG
47:02ne sont pas tous
47:03ivres de tristesse
47:05que Mbappé soit parti
47:07Non
47:07et à raison je pense
47:08l'équipe tourne au mieux
47:09donc le plus important
47:11c'est le club
47:11Très bien
47:13merci les amis
47:14merci à Alain
47:15merci à Vincent
47:16merci à Nicolas Giorgio
47:17à Enzo
47:18qui sont venus
47:20pour parler
47:21une fois n'est pas coutume
47:21du PSG
47:22qui va accéder
47:23vraiment j'allais dire
47:24au dernier carré
47:25non pas au dernier carré
47:26à la dernière
47:26la dernière paire

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