«Jean-Luc Mélenchon et les siens estiment qu’on peut couper la tête des gens parce qu’ils ont une maladie ou qu’ils sont improductifs socialement», a estimé Michel Onfray ce samedi sur CNEWS, évoquant l'adoption d'une loi sur la fin de vie par les députés de l'Assemblée nationale.
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00:00Mélenchon et les siens estiment qu'on peut couper la tête quand ça gêne.
00:03Et là on s'aperçoit qu'on peut couper la tête si on gêne parce que vous avez une maladie,
00:06parce que vous êtes autiste, parce que vous êtes un improductif social.
00:11C'est sidérant que la gauche en soit là.
00:13C'est pourquoi cette gauche-là n'est plus la mienne.
00:15Quand on commence à louer des utérus, quand on commence à acheter, à vendre des enfants,
00:19et qu'on commence à dire aussi aujourd'hui, mais après tout les OQTF qui sont venus ici,
00:24ils sont éligibles, dit Mme Rousseau, qu'on puisse y aller avec la piqûre de la peine de mort.
00:29Je veux dire, moi qui défend à l'ancienne une euthanasie bien comprise,
00:34de la même manière que je défends les soins palliatifs bien compris aussi,
00:38en disant si les choses sont faites sans que ce soit de l'idéologie,
00:41on doit pouvoir permettre à chacun de choisir.
00:43Et ce garçon, j'entends sa souffrance, j'entends sa douleur, j'entends son envie de vivre.
00:47Mais je pourrais tout aussi bien...
00:48Enfin, je connais des gens qui vous diraient exactement l'inverse,
00:51qui disent mais moi là, moi j'ai ça et ça va évoluer comme ça,
00:53et je veux pouvoir en finir.
00:54Je l'ai beaucoup dit, mais je cite Baudelaire qui parle du droit de se contredire,
00:57du droit à la contradiction.
00:58On doit pouvoir tout rendre possible, sauf cet eugénisme dont vous m'avez parlé,
01:03cet eugénisme de gauche qui réapparaît,
01:05et qui est assez sidérant, mais qui est bien une signature du fascisme de gauche,
01:09cette façon de considérer que les hommes ne comptent rien,
01:12que c'est la société et l'État qui font tout,
01:14et que si on doit se débarrasser de gens,
01:16eh bien allons-y ou faisons-le.
01:17Le droit à la joie, c'est la société et l'État qui font tout,
01:22et qui ont fait un peu de choses,
01:24et qui ont fait un peu de choses.